Renault 4 1979

Connue pour être la réponse de la Régie à la 2CV de Citroën, la « 4L » - sa désignation populaire – est apparue plus de dix ans après mais a nettement supplanté sa rivale au niveau des ventes (plus de 8 millions d'exemplaires vendus entre 1961 et 1992). Elle a également succédé à ses soeurs 4CV et Dauphine en tête des ventes dans l'hexagone durant les années 60.

Si l'on excepte la célèbre « Estafette » qui était une camionnette davantage destinée à une utilisation professionnelle, la 4L est la première traction avant proposée au grand
public par la Régie. Différents modèles ont existé, depuis la... R3 (finition basique avec des sièges rappelant ceux de la 2CV de l'époque et un moteur de 603cc) jusqu'à la GTL (moteur 1108cc) en passant par les célèbres fourgonnettes F4 et F6 utilisées par toutes les grosses sociétés françaises à son époque (on se souviendra notamment du modèle aux couleurs de la poste française, détruit par Jean Reno et Christian Clavier dans le film « Les Visiteurs »), sans oublier les productions spéciales comme la « Plein Air » (un cabriolet quatre places) ou la version 4x4 Sinpar.

Pas vraiment prévue pour un usage sportif, la Renault 4 a pourtant brillé en compétition, notamment au Paris-Dakar (via une version très modifiée par les frères Marreau) mais également au sein du Trophée Renault 4 Cross organisé en France durant une dizaine d'années à partir de 1974.

Aujourd'hui, la Renault 4, qui n'est pourtant plus produite depuis plus de vingt ans, connaît même une seconde jeunesse par le biais du très médiatisé « 4L Trophy » qui
rassemble plus de 1000 équipages (et, donc, autant de 4L !) dans un rallye à but humanitaire organisé au Maroc.

La « Petite Régie » vous propose deux exemplaires de cette voiture populaire:

1. La première est une version de 1965 reconnaissable à sa petite calandre et animée par un moteur 4 cylindres de 747cc relayé par une boîte de vitesses à 3 rapports.

2. La deuxième, d'origine française, est une version GTL de 1979 mue par un moteur 1100cc issu de la Renault 5 du même type. S'il s'agit d'une des premières « phase 3
Export » (pare-chocs et poignées de portes chromés, portières avec charnières extérieures), elle affiche le look de la 2e génération car son ancien propriétaire lui a offert une calandre chromée et des baguettes chromées de milieu de caisse. Cette voiture a été acquise en Champagne, dans la région de Reims.